En 2025, passer à un véhicule électrique (VE) coûte cher au départ, mais les économies à long terme sont claires. Voici un résumé des coûts et avantages :
- Prix d’achat : Plus élevé qu’une voiture thermique (environ 40 000 € en France contre 30 000 € pour une thermique).
- Coûts d’utilisation : Recharger coûte jusqu’à 83 % moins cher que faire le plein d’essence (exemple au Ghana).
- Entretien : 20 à 30 % moins cher grâce à une mécanique plus simple.
- Incitations : Réductions fiscales et aides dans certains pays africains.
- Défis : Infrastructure de recharge limitée et coût initial élevé.
Comparaison rapide :
| Critère | Véhicules électriques | Véhicules thermiques |
|---|---|---|
| Prix d’achat | Plus élevé | Plus abordable |
| Coût énergie/carburant | Jusqu’à 83 % moins cher | Dépend des prix fluctuants |
| Entretien | 20-30 % moins cher | Plus coûteux |
| Infrastructure | Encore limitée | Stations bien établies |
| Impact CO₂ | Réduit selon la source d’énergie | Émissions directes élevées |
Le coût initial est un frein, mais les économies en carburant et entretien, combinées aux aides, rendent le VE attractif, surtout pour les professionnels. Transitionner dès maintenant prépare aux changements futurs, notamment l’interdiction des thermiques prévue dans plusieurs régions d’ici 2035.
1. Véhicules électriques (VE)
Prix d’achat
Le coût initial d’un véhicule électrique reste un obstacle majeur à son adoption dans plusieurs régions, notamment en Afrique. Par exemple, au Togo, le prix moyen des voitures en 2025 avoisinera 26 620 $ US, les véhicules électriques se situant dans la tranche supérieure en raison de leur technologie avancée. En France, un véhicule électrique neuf coûte en moyenne 40 000 €, contre 30 000 € pour une voiture thermique. Cette différence de prix peut sembler décourageante, mais elle est souvent compensée par des économies à long terme, notamment en matière de carburant et d’entretien. Au Togo, la demande pour des véhicules plus économes en énergie augmente également, stimulée par la hausse des prix du carburant et une sensibilisation accrue aux enjeux environnementaux.
Coûts de recharge et d’utilisation
La recharge est l’un des principaux avantages financiers des véhicules électriques. Recharger chez soi est en général l’option la moins chère, tandis que les bornes publiques appliquent des tarifs plus élevés. Environ 90 % des recharges se font à domicile, souvent la nuit.
En France, voici une estimation des coûts de recharge :
- Recharge à domicile : environ 0,22 € par kWh
- Recharge publique : environ 0,40 € par kWh
- Consommation moyenne : 18 kWh pour 100 kilomètres
Pour un conducteur parcourant 15 000 kilomètres par an, avec 80 % de recharge à domicile et 20 % sur bornes publiques, le coût total annuel serait d’environ 691 €. En comparaison, un véhicule thermique consommant 6 litres aux 100 kilomètres coûterait environ 1 665 € en carburant, avec un prix moyen de l’essence à 1,85 € par litre.
Cependant, l’installation d’une borne de recharge domestique représente un investissement initial. Voici une idée des coûts en Europe, adaptés des données disponibles :
- Chargeurs de niveau 1 : entre 120 et 210 €
- Chargeurs de niveau 2 (équipement seul) : entre 460 et 640 €
- Installation d’un chargeur de niveau 2 : entre 1 100 et 2 300 €
Maintenance et durabilité
Les véhicules électriques ne se distinguent pas seulement par leurs coûts de recharge réduits, mais aussi par leurs frais d’entretien plus bas. Sur une période de 7 ans, les dépenses de maintenance des VE sont inférieures de 20 à 30 % par rapport à celles des voitures thermiques. En moyenne, les propriétaires économisent environ 40 % sur les réparations et l’entretien. Cela s’explique par l’absence de vidanges d’huile, une usure moindre des freins grâce au freinage régénératif, et une vérification des fluides moins fréquente.
Côté durabilité, une étude menée par Geotab en septembre 2024 indique que les batteries des VE se dégradent en moyenne de 1,8 % par an. Ces batteries ont une durée de vie estimée entre 8 et 15 ans, et elles sont souvent couvertes par des garanties constructeur, ce qui rassure les acheteurs.
Incitations gouvernementales
Les incitations étatiques jouent un rôle clé dans l’adoption des véhicules électriques, bien que les politiques varient d’un pays à l’autre en Afrique. Certaines nations offrent des réductions sur les taxes d’importation ou des subventions directes à l’achat. Ces initiatives permettent non seulement de réduire le coût d’acquisition, mais elles contribuent également à des économies pouvant atteindre 4 700 $ sur les sept premières années, grâce à la baisse des dépenses en carburant.
2. Véhicules thermiques
Prix d’achat
Les véhicules thermiques continuent de se démarquer par leur prix d’acquisition plus accessible que celui des véhicules électriques. Au Togo, par exemple, une voiture thermique de taille moyenne peut être achetée aux alentours de 20 000 $ US. Cette accessibilité en fait une option privilégiée pour de nombreux acheteurs, surtout en comparaison avec les modèles électriques souvent plus coûteux.
En 2025, le marché togolais des voitures particulières devrait atteindre un chiffre d’affaires estimé à 22,8 millions $ US, avec les SUV en tête, représentant 7,2 millions $ US de ce volume. Cependant, la hausse des prix du carburant et une sensibilisation croissante aux enjeux environnementaux influencent de plus en plus les décisions d’achat, malgré des coûts d’utilisation parfois imprévisibles.
Coûts de carburant et d’utilisation
Les coûts d’utilisation des véhicules thermiques sont directement liés aux variations des prix du carburant, ce qui peut compliquer la gestion financière des propriétaires. En Afrique, où les fluctuations des prix du carburant sont fréquentes, cette dépendance représente un défi majeur.
Dans ce contexte, l’efficacité énergétique devient un critère essentiel. Des modèles comme la Toyota Corolla, la Honda Civic et la Toyota Prius se distinguent particulièrement au Nigeria pour leur faible consommation et leurs frais de réparation modérés. Ces véhicules allient performance et économie, offrant un compromis intéressant pour les conducteurs soucieux de leur budget.
Maintenance et durabilité
L’entretien des véhicules thermiques reste plus coûteux que celui des véhicules électriques. Bien que leur prix d’achat initial soit plus bas, les frais de maintenance récurrents sont significatifs, atteignant en moyenne 900 $ par an. En Afrique du Sud, les coûts de maintenance d’une voiture de taille moyenne ont augmenté de 3,7 % en 2020, atteignant 7 583 rands par an.
Au Nigeria, les routes souvent difficiles augmentent les dépenses liées à l’entretien des véhicules thermiques. D’autres facteurs, comme les droits d’importation, les fluctuations des taux de change et l’état du véhicule (neuf ou d’occasion), influencent également les coûts globaux.
Un entretien régulier est indispensable pour éviter des réparations coûteuses. De plus, des éléments comme le climat, les habitudes de conduite, le kilométrage ou encore le type de trajet (urbain ou autoroutier) jouent un rôle déterminant dans les frais de maintenance. Pour les véhicules d’occasion importés, appelés "Tokunbo", une inspection approfondie est essentielle afin de réduire les risques de réparations imprévues. Ces frais d’entretien élevés pèsent lourd dans le calcul du coût total de possession, en particulier pour ceux qui envisagent une transition vers des véhicules électriques.
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Avantages et inconvénients
Analysons les forces et les limites des véhicules électriques et thermiques dans le contexte africain.
| Critère | Véhicules électriques | Véhicules thermiques |
|---|---|---|
| Coût d’achat initial | Plus élevé (2 400 $ US pour une moto électrique Spiro) | Plus abordable |
| Coûts de carburant/énergie | Économies de 15 à 24 $ US par jour pour 250 km | Dépend des variations des prix du carburant |
| Maintenance | 30 % moins cher | Environ 900 $ US par an en moyenne |
| Complexité mécanique | Environ 30 pièces mobiles | Plus de 300 pièces mobiles |
| Infrastructure | Limitée, notamment en zones rurales | Réseau de stations-service bien établi |
| Impact environnemental | Variable selon la source d’électricité (problème avec le charbon) | Émissions directes de CO₂ et autres polluants |
Avantages financiers des véhicules électriques
Les véhicules électriques présentent des avantages économiques non négligeables. Par exemple, en Afrique de l’Ouest, les économies sur le carburant peuvent atteindre entre 3 000 et 5 000 $ US par an pour une voiture. Au Kenya, ces économies annuelles dépassent parfois 4 500 $ US, soit plus de 22 000 $ US sur trois ans. Une entreprise de transport africaine peut économiser jusqu’à 20 000 $ US par véhicule sur une période de trois ans en optant pour l’électrique. Ces gains s’expliquent en partie par l’efficacité des moteurs électriques, qui convertissent 59 à 62 % de l’énergie en mouvement, contre seulement 17 à 21 % pour les moteurs à essence.
« En moyenne, les chauffeurs de taxi utilisant nos motos électriques voient leurs revenus augmenter de 15 à 20 % par rapport à l’époque où ils utilisaient des motos à combustion, car ils économisent sur les frais de maintenance » – Jules Samain, PDG de Spiro
Défis opérationnels et environnementaux
Malgré ces avantages, des obstacles pratiques subsistent. L’un des principaux défis est le manque d’infrastructures de recharge, particulièrement en zones rurales. En Afrique du Sud, où l’électricité provient majoritairement du charbon, les véhicules électriques peuvent générer davantage d’émissions de SOx et NOx que les moteurs thermiques.
Accessibilité et adoption
Le coût initial élevé des véhicules électriques reste un frein majeur pour beaucoup d’Africains. Cependant, des initiatives émergent pour rendre ces véhicules plus accessibles. Par exemple, Spiro propose un système d’échange de batteries à environ 1 000 francs CFA (1,67 $ US) au Togo et au Bénin. De plus, plusieurs gouvernements, comme ceux du Togo, du Bénin, du Kenya et du Rwanda, offrent des exonérations de droits d’importation et des avantages fiscaux pour réduire les coûts opérationnels.
Les véhicules thermiques, bien qu’ils bénéficient d’une infrastructure bien implantée et d’une technologie familière, deviennent de plus en plus coûteux à exploiter en raison de la volatilité des prix du carburant. Cette réalité incite de nombreux professionnels du transport à envisager sérieusement une transition vers des solutions électriques.
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Conclusion
En 2025, bien que le coût initial d’achat des véhicules électriques reste élevé, leurs avantages économiques à long terme sont indéniables. Par exemple, au Ghana, posséder un véhicule électrique revient environ 30 % moins cher qu’un véhicule thermique. Cela s’explique par des coûts de carburant 2 à 3 fois inférieurs et des frais d’entretien nettement réduits .
Ces économies sont encore amplifiées par les politiques incitatives mises en place. Les aides gouvernementales permettent de réduire le coût total de possession . Dans le secteur commercial, les coûts d’exploitation plus bas représentent un atout majeur, encourageant une adoption plus rapide des véhicules électriques. Cela pourrait d’ailleurs poser les bases d’une transition plus large au sein de ce secteur.
L’année 2035 marquera un tournant majeur, avec des marchés comme la Chine, l’Union européenne et les États-Unis qui pourraient interdire la vente de véhicules thermiques neufs. Cette évolution limitera l’importation de voitures d’occasion thermiques vers l’Afrique, soulignant l’importance de préparer dès maintenant les infrastructures et les politiques nécessaires.
Ainsi, en 2025, opter pour un véhicule électrique est bien plus qu’une simple tendance : c’est une décision stratégique. Malgré des infrastructures de recharge encore limitées, les économies à long terme et les incitations croissantes en font une option financièrement avantageuse, notamment pour les entreprises.
FAQs
Quels sont les avantages financiers des véhicules électriques sur le long terme par rapport aux voitures thermiques ?
Les bénéfices économiques des véhicules électriques
Les véhicules électriques offrent des avantages financiers considérables à long terme. L’un des principaux atouts réside dans les économies réalisées sur le carburant : les coûts peuvent baisser de 40 à 65 % par an comparé à une voiture thermique. À cela s’ajoute une réduction des frais d’entretien, car ces véhicules n’ont pas de moteurs à combustion ou de systèmes d’échappement, souvent sources de pannes coûteuses.
En France, des aides financières comme les primes à l’achat ou les exonérations fiscales permettent de réduire le coût initial, rendant ces véhicules plus accessibles. De plus, les voitures électriques conservent souvent une valeur de revente plus élevée, ce qui peut représenter un atout financier non négligeable. Sur l’ensemble de leur durée de vie, ces économies peuvent dépasser 10 000 €, démontrant que l’électrique n’est pas seulement un choix écologique, mais aussi un investissement rentable.
Quel rôle jouent les infrastructures de recharge dans l’adoption des véhicules électriques en Afrique ?
Les infrastructures de recharge : un levier essentiel pour les véhicules électriques en Afrique
Les infrastructures de recharge jouent un rôle déterminant dans l’adoption des véhicules électriques sur le continent africain. En rendant les points de recharge accessibles et fiables, elles contribuent à réduire l’anxiété liée à l’autonomie, un frein majeur pour de nombreux conducteurs, et incitent davantage de personnes à envisager l’utilisation de véhicules électriques.
Cela dit, développer ces infrastructures n’est pas une mince affaire. De nombreuses régions font face à des obstacles importants, notamment des coûts élevés et des défis logistiques complexes. Pour relever ce défi, des initiatives locales et des mesures incitatives mises en place par les gouvernements pourraient faire toute la différence. Ces efforts permettraient de multiplier les bornes de recharge et de rendre les véhicules électriques plus pratiques et séduisants pour un usage quotidien.
Quelles aides financières le gouvernement propose-t-il pour l’achat d’un véhicule électrique en 2025 ?
En 2025, le bonus écologique peut atteindre jusqu’à 7 000 € pour l’achat d’une voiture 100 % électrique neuve. Ce montant s’applique si le prix du véhicule est inférieur à 47 000 € et qu’il répond aux critères environnementaux en vigueur.
La prime à la conversion permet d’ajouter jusqu’à 6 000 € supplémentaires pour remplacer un ancien véhicule thermique par un modèle électrique. Toutefois, ces aides sont susceptibles d’évoluer, en particulier pour les commandes passées après le 1er juillet 2025.
D’autres dispositifs, comme les aides liées aux Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), peuvent également être accessibles selon votre localisation. Pensez à vérifier régulièrement les mises à jour des programmes pour profiter au maximum des économies possibles.
