Recharger une voiture électrique à Lomé reste un défi, malgré des progrès récents. Voici l’essentiel :
- Problèmes actuels : Manque de bornes de recharge, coupures électriques fréquentes, temps de recharge long.
- Solutions disponibles : Recharge à domicile (80 % des recharges), stations publiques limitées, services d’échange de batteries rapides (ex. Spiro, M Auto).
- Initiatives en cours : PickApp et Spiro développent des infrastructures, avec 50 nouvelles stations prévues. TotalEnergies collabore pour étendre les options de recharge.
- Coût moyen : Recharge à domicile à partir de 1 500 FCFA pour une charge complète.
En résumé, recharger une voiture électrique à Lomé demande une planification minutieuse, mais les efforts en cours promettent des améliorations à moyen terme.
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Stations de recharge disponibles à Lomé aujourd’hui
Lomé voit son infrastructure de recharge évoluer, portée par de nouveaux projets et partenariats pour répondre aux besoins croissants des conducteurs de véhicules électriques.
Où trouver les stations de recharge
TotalEnergies joue un rôle central dans ce développement. En décembre 2022, un partenariat avec M Auto a permis l’installation d’un kiosque "Swap and Go" à la station TotalEnergies de Totsi, à Lomé. Ce système permet aux 2 000 utilisateurs de vélos électriques M Auto de recharger leurs batteries dans n’importe quelle station TotalEnergies au Togo.
Frédéric Maupetit, PDG de TotalEnergies-Togo, a déclaré :
"Parce que le secteur des transports et de la mobilité évolue, notre rôle en tant qu’entreprise multi-énergétique est d’encourager ce changement, de nous adapter et de nous engager dans une mobilité multimodale et bas carbone."
De son côté, Spiro a introduit une station d’échange automatisée pour réduire les temps d’attente et améliorer l’expérience utilisateur. Rahul Gaur, directeur de Spiro Togo, a expliqué :
"Nous sommes ravis de lancer la première station d’échange automatisée de batteries au Togo, un développement significatif dans notre mission d’améliorer la mobilité électrique à travers l’Afrique."
Cependant, malgré ces initiatives, des lacunes persistent. Selon PlugShare, une plateforme spécialisée dans la localisation des stations de recharge, aucune station n’était répertoriée à Lomé au 14 juillet 2025. Cette absence de visibilité sur les plateformes internationales souligne le chemin encore à parcourir pour rendre l’infrastructure plus accessible.
Différentes façons de recharger votre voiture électrique
À Lomé, les conducteurs de véhicules électriques disposent de plusieurs options de recharge adaptées à leurs besoins :
| Niveau | Puissance (kW) | Temps de charge approximatif (batterie vide) |
|---|---|---|
| 1 | 1 | 20 heures pour 200 km ; 43 heures pour 400 km |
| 2 | 3–20 | 200 km : ± 5 heures ; 400 km : ± 11 heures |
| 3 (DCFC) | 20–350 | 15–60 minutes pour 80 % de charge |
La recharge à domicile reste la méthode la plus utilisée, représentant plus de 80 % des sessions de recharge. Elle s’effectue généralement via une prise classique de 120 volts (Niveau 1) ou une installation de 240 volts (Niveau 2), qui accélère considérablement le processus.
Les stations publiques offrent principalement des chargeurs de Niveau 2, adaptés à des besoins intermédiaires. Pour une autonomie de 200 km, il faut compter entre 5 et 11 heures.
Enfin, l’échange de batteries, proposé par Spiro et M Auto, offre une alternative rapide et pratique. En quelques minutes, une batterie vide peut être remplacée par une batterie pleine, éliminant les temps d’attente liés à la recharge conventionnelle.
Ces solutions combinent flexibilité et efficacité pour pallier les limites actuelles de l’infrastructure.
Nouvelles stations de recharge bientôt disponibles
Lomé s’apprête à franchir une nouvelle étape avec l’arrivée de plusieurs projets d’infrastructure. Spiro prévoit d’installer 50 nouvelles stations intelligentes d’échange et de recharge automatisées d’ici fin mai.
Raman Malhotra, directeur des opérations chez M Auto, a également annoncé :
"Chez M Auto, nous nous engageons à transformer la mobilité existante à deux roues en Afrique, en passant des motos thermiques aux motos électriques. Très bientôt, nous ouvrirons beaucoup plus de stations d’échange avec TotalEnergies à travers le Togo."
En parallèle, PickApp travaille sur son propre réseau de stations de recharge dans le cadre de son ambition de mettre en circulation 1 000 véhicules électriques d’ici 2030. Ce projet vise à développer un écosystème complet pour soutenir l’adoption massive des véhicules électriques à Lomé et dans tout le pays.
Ces initiatives promettent de transformer l’infrastructure de recharge à Lomé, rendant les véhicules électriques plus accessibles et pratiques pour les habitants.
Problèmes rencontrés par les propriétaires de voitures électriques à Lomé
Malgré les efforts pour promouvoir les véhicules électriques, les conducteurs à Lomé se heurtent à des obstacles majeurs qui freinent leur adoption.
Manque de stations de recharge
L’un des défis les plus pressants est l’insuffisance des infrastructures de recharge. Un expert du domaine résume bien la situation :
"Le manque d’infrastructure de recharge pour les véhicules électriques constitue un obstacle majeur à l’adoption massive des véhicules électriques ; par conséquent, l’expansion de cette couverture est essentielle pour encourager leur utilisation."
Cette pénurie complique considérablement la vie des conducteurs. Les stations disponibles sont difficiles à trouver, surtout aux heures de pointe, où la demande explose. Ce problème alimente une anxiété de l’autonomie, forçant les utilisateurs à planifier leurs trajets avec soin pour éviter de se retrouver sans batterie. Cette contrainte limite leur liberté de mouvement et ajoute une pression constante.
Pour donner un exemple, aux États-Unis, en 2023, on comptait 64 641 points de recharge publics, une densité bien supérieure à celle de Lomé. Ce contraste met en lumière les défis auxquels les conducteurs togolais font face. Et même lorsqu’une borne est disponible, des problèmes d’alimentation électrique compliquent encore davantage la recharge.
Coupures électriques et coûts variables
Les coupures fréquentes et les fluctuations de tension rendent la recharge des véhicules électriques encore plus difficile à Lomé. Ces interruptions peuvent non seulement ralentir le processus, mais aussi endommager les équipements de recharge.
Les problèmes liés à la qualité de l’énergie, comme les distorsions harmoniques ou les déséquilibres de phase, aggravent la situation. Ces perturbations peuvent réduire l’efficacité du système et entraîner des pannes. Shwetank Jain, fondateur de Belectriq Mobility, insiste sur l’importance de ces enjeux :
"Les normes de qualité de l’énergie doivent s’appliquer aux deux côtés du système : l’énergie fournie par le réseau et l’énergie consommée par les appareils utilisant cette énergie."
Dans des pays comme le Togo, où les réseaux électriques sont souvent instables, la recharge des véhicules électriques peut exacerber les problèmes existants. Les pertes d’énergie liées à la transmission et à la distribution atteignent environ 10 %, mais dans certains cas, elles dépassent 40 %. Ces pertes se traduisent par des coûts imprévisibles pour les utilisateurs, car les tarifs varient en fonction de la stabilité et de la qualité de l’alimentation électrique. Ces fluctuations prolongent également les temps de recharge, ajoutant à la frustration des conducteurs.
Temps de recharge trop longs
Un autre inconvénient majeur des véhicules électriques est le temps nécessaire pour recharger les batteries, bien plus long que pour faire le plein de carburant traditionnel. Cela pose un problème particulier pour les conducteurs qui entreprennent de longs trajets et ont besoin de recharges rapides.
| Type de chargeur | Temps de charge | Niveau de charge atteint |
|---|---|---|
| Niveau 1 | Toute la nuit | 100 % |
| Niveau 2 | 4 à 8 heures | 100 % |
| Niveau 3 (rapide) | 20 minutes | 80 % (dans des conditions idéales) |
Richard Bruce, du ministère britannique des Transports, a décrit cette expérience comme "extrêmement médiocre pendant trop longtemps".
La vitesse de recharge dépend également de l’état de la batterie. Charger un véhicule de 0 à 20 % est généralement plus rapide que de passer de 80 à 100 %. Pour gagner du temps, il est conseillé aux conducteurs de recharger leur véhicule jusqu’à environ 50 % dans les stations, puis de reprendre la route. Cette méthode réduit les temps d’attente tout en offrant une autonomie suffisante pour continuer leur trajet.
Comment faciliter la recharge de sa voiture électrique
Les propriétaires de voitures électriques à Lomé peuvent améliorer leur expérience de recharge en adoptant trois approches simples mais efficaces, qui permettent de contourner les défis actuels et de rendre l’utilisation quotidienne plus pratique.
Planifier ses trajets et ses arrêts de recharge
Prévoir ses trajets est essentiel pour éviter les mauvaises surprises. Aujourd’hui, plusieurs applications mobiles facilitent cette tâche en aidant à localiser les stations de recharge disponibles et à réserver des créneaux. Par exemple, PlugShare permet de trouver des stations proches tout en consultant les avis d’autres utilisateurs. De son côté, ChargePoint fournit des informations détaillées sur les vitesses de recharge et les types de connecteurs disponibles.
Au Togo, une solution locale comme PickApp s’avère particulièrement utile. Cette application permet de localiser les bornes, de réserver un créneau et même de payer directement pour la recharge de son véhicule électrique.
En complément de ces outils, la recharge à domicile reste une option incontournable pour plus de commodité.
Installer une station de recharge à domicile
La recharge à domicile est souvent la solution la plus pratique et économique pour les conducteurs de véhicules électriques. Installer un chargeur domestique dédié offre plusieurs avantages : une vitesse de recharge bien supérieure à celle d’une prise standard et la possibilité de programmer la recharge pendant les heures creuses pour réduire les coûts.
Pour une installation optimale, il est recommandé de faire appel à un technicien qualifié. Plusieurs éléments influencent le coût d’installation, comme la longueur du câblage nécessaire, le type de chargeur (câblé ou enfichable) et la distance entre le chargeur et le tableau électrique. Les chargeurs de niveau 2, qui nécessitent une installation professionnelle, permettent de réduire considérablement le temps de recharge par rapport à ceux de niveau 1. Comparer les modèles et les devis peut aider à optimiser ces dépenses.
Pour ceux qui souhaitent encore plus de rapidité, les services d’échange de batteries offrent une alternative intéressante.
Utiliser les services d’échange de batteries
Les services d’échange de batteries proposent une solution rapide et pratique, particulièrement adaptée aux contraintes de Lomé. En quelques minutes, une batterie déchargée peut être remplacée par une batterie pleine.
Spiro est un acteur majeur dans ce domaine. En février 2024, l’entreprise a inauguré sa première station d’échange automatisée de batteries au Togo. Spiro exploite déjà 600 stations à travers l’Afrique et a permis plus de 7 millions d’échanges pour une communauté de 12 000 utilisateurs. Samir Mishra, directeur technique de Spiro, explique :
"Nos stations d’échange automatisées, associées aux batteries Spiro, représentent le summum de la sécurité et de la qualité sur le marché des véhicules électriques."
Spiro prévoit également de déployer 50 nouvelles stations dans les trois prochains mois, consolidant ainsi son engagement en faveur de la mobilité électrique en Afrique. Rahul Gaur, directeur de Spiro Togo, souligne :
"Nous sommes ravis de lancer la première station d’échange automatisée de batteries au Togo, un développement significatif dans notre mission d’améliorer la mobilité électrique à travers l’Afrique."
D’autres entreprises, comme Motorhino, proposent également des services d’échange de batteries, avec des options fixes ou mobiles. Ces services permettent de remplacer rapidement une batterie déchargée contre une batterie pleine, avec des paiements possibles via mobile money ou l’application RHINO.
Enfin, en décembre 2022, M Auto et TotalEnergies ont introduit les kiosques "Swap and Go" à Lomé, conçus pour l’échange rapide des batteries de 2 000 vélos électriques. Ces services fonctionnent en libre-service grâce à des applications ou des porte-clés, tout en surveillant l’état de charge pour ajuster automatiquement les frais prélevés.
L’avenir de la recharge des voitures électriques à Lomé
Face aux défis actuels – manque de bornes de recharge, coupures d’électricité fréquentes et temps de recharge prolongés – Lomé se tourne vers des solutions modernes pour répondre à ces problématiques. Grâce aux avancées technologiques et à un soutien étatique affirmé, la capitale togolaise se positionne comme un acteur clé de la mobilité électrique en Afrique de l’Ouest.
Les nouvelles technologies de recharge
De nouvelles initiatives technologiques transforment l’accès à la recharge des véhicules électriques à Lomé. Par exemple, PickApp déploie des bornes innovantes qui simplifient la recharge publique. Joseph Olurin, PDG de PickApp, explique :
"Notre application ne se limite pas aux services de voiture et de covoiturage, elle aide aussi les conducteurs à localiser, réserver et payer pour recharger leurs véhicules électriques."
Des technologies comme le State of Charge (SoC) et les stations d’échange automatisées viennent améliorer l’efficacité des systèmes de batteries. Spiro, un acteur majeur du secteur, illustre bien cette évolution : cette année, l’entreprise a vendu plus de 100 vélos électriques en une seule journée à Lomé, prouvant l’attrait croissant pour ces solutions.
L’énergie solaire joue également un rôle prometteur. Les micro-réseaux solaires, capables d’alimenter des stations de recharge sans dépendre du réseau principal, pourraient répondre aux besoins spécifiques de la ville. Ces avancées techniques nécessitent cependant un cadre réglementaire adapté pour en maximiser l’impact.
Le soutien et la réglementation gouvernementale
Le gouvernement togolais s’engage activement pour promouvoir les véhicules électriques. En juin 2025, le Projet de Soutien à la Transition vers la Mobilité Électrique (PSTMET) a été lancé en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Ce projet pilote introduit des motos électriques pour les coursiers dans les administrations publiques, avec pour objectif de réduire les émissions de carbone et d’améliorer la qualité de l’air dans des villes comme Lomé et Kara.
Des incitations fiscales renforcent cet effort : une exonération totale des taxes est appliquée sur les véhicules électriques neufs, tandis que les véhicules hybrides bénéficient d’une réduction fiscale de 90 %. Ces mesures visent à rendre ces technologies plus accessibles et à stimuler leur adoption.
Foli-Bazi Katari, ministre de l’Environnement, a souligné l’engagement du pays :
"Ce projet reflète notre ambition nationale de moderniser le secteur des transports d’une manière qui soit respectueuse de l’environnement et économiquement viable."
Cette approche s’inscrit dans un contexte de lutte contre la pollution, le secteur des transports étant l’un des principaux responsables des émissions de carbone au Togo.
Lomé, leader de la mobilité électrique en Afrique de l’Ouest
Avec ses initiatives et son soutien étatique, Lomé a tout pour devenir un modèle régional en matière de mobilité électrique. Le marché mondial des bornes de recharge, estimé à 30,63 milliards USD en 2025, devrait atteindre 257,33 milliards USD d’ici 2032, avec une croissance annuelle de 35,5 %. Cela illustre les opportunités considérables pour des villes comme Lomé.
L’urgence environnementale accélère également cette transition. Les émissions de gaz à effet de serre liées au transport augmentent de 7 % chaque année en Afrique, et la pollution atmosphérique cause environ 1,1 million de décès prématurés par an sur le continent. Kaushik Burman, PDG de Spiro, a déclaré :
"Cette étape représente un changement vers un avenir plus durable et souligne le potentiel de la mobilité électrique en Afrique."
Pour renforcer son rôle de leader, Lomé pourrait s’inspirer d’initiatives comme celle de Charge+ en Asie du Sud-Est, qui prévoit une autoroute de recharge de 5 000 km équipée de 45 centres de recharge rapide. Une stratégie similaire en Afrique de l’Ouest, avec Lomé comme point central, serait un atout majeur.
Les priorités incluent la standardisation des connecteurs de recharge, l’installation de bornes rapides à des emplacements stratégiques et l’intégration des énergies renouvelables pour alimenter ces infrastructures. Avec ces éléments combinés à un soutien gouvernemental solide, Lomé est en bonne voie pour transformer la mobilité urbaine et devenir un modèle pour la région.
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Réponse finale : recharger sa voiture électrique à Lomé, facile ou galère ?
Tout dépend de vos attentes et de votre situation. Actuellement, recharger une voiture électrique à Lomé présente encore des défis, même si des solutions commencent à voir le jour.
Les obstacles sont nombreux. En Afrique de l’Ouest, moins de 50 % de la population a accès à l’électricité. Et pour ceux qui y ont accès, les coupures sont fréquentes, avec une moyenne de 44 heures par mois, tandis que les tarifs de l’électricité restent élevés, autour de 0,20 $ par kilowattheure. Avec la croissance attendue du nombre de véhicules électriques d’ici 2050, ces infrastructures déjà sous tension risquent de subir une pression supplémentaire.
Pourtant, des alternatives pratiques existent déjà. Opter pour la recharge à domicile peut s’avérer économique : environ 60 FCFA/kWh, soit environ 1 500 FCFA pour une charge complète, ce qui représente jusqu’à 50 % d’économies sur les coûts de « carburant » par rapport aux véhicules thermiques. Installer des panneaux solaires couplés à une wallbox domestique est une autre option pour contourner les problèmes liés aux coupures électriques.
Des initiatives comme le partenariat entre M Auto et TotalEnergies montrent également une volonté d’améliorer les infrastructures de recharge et de proposer des solutions concrètes.
Au-delà des solutions actuelles, l’avenir semble encourageant. Les investissements dans les bornes de recharge au Moyen-Orient et en Afrique devraient passer de 162,5 millions $ en 2024 à près de 380,7 millions $ d’ici 2029, avec une croissance annuelle de 18,56 %. Parallèlement, les progrès en matière de recharge ultra-rapide, l’intégration des énergies renouvelables et l’harmonisation des équipements pourraient transformer l’expérience utilisateur à moyen terme.
Alors, recharger une voiture électrique à Lomé : facile ou galère ? Pour l’instant, cela reste un défi, mais avec une bonne organisation et les solutions disponibles, c’est tout à fait réalisable. Et avec les investissements en cours et le soutien croissant des autorités, Lomé pourrait bien devenir un exemple de réussite en matière de mobilité électrique en Afrique de l’Ouest. Pour les audacieux prêts à tenter l’aventure, le moment de se lancer est arrivé.
FAQs
Quels sont les obstacles principaux pour recharger une voiture électrique à Lomé ?
Les défis des propriétaires de voitures électriques à Lomé
À Lomé, posséder une voiture électrique peut s’accompagner de plusieurs obstacles. L’un des principaux problèmes est le faible nombre de bornes de recharge publiques. Cela complique non seulement les trajets quotidiens, mais rend aussi les déplacements plus longs particulièrement difficiles à planifier. En plus, les bornes existantes sont souvent mal réparties, ce qui limite leur accessibilité pour de nombreux conducteurs.
Un autre frein majeur est le prix élevé des véhicules électriques, qui reste un obstacle pour beaucoup, malgré leurs avantages pour l’environnement. Heureusement, certaines initiatives locales commencent à voir le jour. Par exemple, on observe l’installation progressive de nouvelles bornes de recharge à travers la ville, ainsi que l’apparition de solutions de recharge domestiques à des prix plus accessibles. Ces efforts pourraient, à terme, faciliter l’adoption de ces véhicules à Lomé.
Quelles actions sont menées pour développer les bornes de recharge pour véhicules électriques à Lomé ?
Développement de l’infrastructure de recharge pour véhicules électriques à Lomé
À Lomé, plusieurs initiatives sont en cours pour améliorer l’accès aux bornes de recharge pour véhicules électriques. Parmi celles-ci, on trouve des projets pilotes visant à multiplier les points de recharge dans la ville. Ces projets reposent sur des collaborations entre le gouvernement et des organisations internationales.
L’objectif principal est de faciliter la recharge pour les conducteurs, tout en encourageant l’adoption de modes de transport plus respectueux de l’environnement. Par ailleurs, des études sont menées pour déterminer les emplacements les plus stratégiques, afin d’installer de nouvelles bornes et de répondre à la demande croissante des utilisateurs.
Les coupures d’électricité à Lomé compliquent-elles la recharge des voitures électriques, et quelles solutions existent pour y faire face ?
Les défis liés aux coupures d’électricité pour les voitures électriques à Lomé
À Lomé, les coupures d’électricité compliquent la recharge des voitures électriques. Ces interruptions, souvent causées par une infrastructure électrique encore fragile et des pannes fréquentes, limitent l’accès à une alimentation stable nécessaire pour recharger ces véhicules.
Cependant, des solutions pratiques commencent à émerger pour surmonter ces défis. Par exemple, l’installation de panneaux solaires offre une alternative fiable en assurant une alimentation continue, même en cas de coupure. En parallèle, des efforts sont en cours pour moderniser le réseau électrique. La remise en service de centrales thermiques contribue à stabiliser progressivement l’approvisionnement, réduisant ainsi la fréquence des coupures. Ces initiatives ouvrent la voie à une recharge plus accessible des véhicules électriques dans la ville.
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